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dimanche 27 septembre 2015 22:30

Un site porno cité comme exemple… sur un site grand-public de DuckDuckGo

Article Safe For Work (dont la consultation est convenable au travail ou à l'école) : pas de contenu graphiquement érotique ou sexuel, ni de lien hypertexte fonctionnel vers tel espace Web, mais cela reste le thème de fond de cet article.

Duck Duck Go est un moteur de recherche états-unien axé sur le respect de l'intimité, une start-up qui avec son concurrent Ixquick (Pays-Bas) est l'une des alternatives les plus viables face à Google. C'est aussi un service très "geek" (au sens technophile/nerd), avec un système de raccourci (!bang syntax), de nombreuses fonctions intégrées (calcul mathématique, IP, petites bases de données, etc).

La firme édite plusieurs sites satellites à thématique propre & ciblant un but précis, parmi ceux-ci le dernier en date, mis en ligne en avril 2015 : PrivateBrowsingMyths.com (le site web incriminé dans le présent article), c'est-à-dire "Les Mythes de la Navigation Privée". Il dénonce -à très juste titre- pourquoi les modes dits de "navigation privée" des navigateurs Web (Opera, Firefox...) sont trompeurs, en tout cas dans leur nom. 

Pour faire simple : cettte fonctionnalité ne fait que effacer les traces (historique, cookies...) en local (sur l'ordinateur, et encore attention : uiniquement dans le dossier dédié à ce navigateur), et nulle part ailleurs. Pour les yeux extérieurs (FAI, hébergeurs de sites, éditrice, mouchards publicitaires)... cela ne change rien. Coïncidence ? J'avais écrit un article sur ce thème il y a deux ans et demi.

Ce site Web poursuit un but noble, et est une bonne initative en soi, mais lorsque l'on consulte le site (une seule longue page en fait), on arrive rapidement un exemple gênant.

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vendredi 9 novembre 2012 12:50

À propos de notre sur-technologisation - Billet n°1

Par « sur-technologisation », j'entends l'utilisation toujours plus grande de technologies, au sens principalement électroniques. J'écrirai très certainement d'autres billets par la suite. 

Un documentaire a été diffusé récemment, « Un monde sans humains ? » ; je l'ai vu et mon opinion sur ce thème est le même qu'avant de l'avoir vu.

On critique parfois les technologies numériques dans le sens qu'elles réduisent le nombre de nos interactions humaines ou sociales entres nous, c'est souvent vrai mais ce n'est pas que qui m'inquiète le plus.

C'est notre dépendance grandissante à la technologie qui me fait peur, qui me dérange. Des gens deviennent angoissés à l'idée d'être privé de leur smartphone pendant 24 heures, certains ne voient la résolution de problème que par des applications pour smartphone (à code fermé, bien souvent)...

Le progrès n'est parfois vu que dans le sens du développement technique ou technologique, en tout cas dans les pays dits « développés » (au sens économique du terme). Le transhumanisme se développe (il est évoqué dans le documentaire cité ci-avant). Les voitures de la marque Logan se vendent très bien, alors que contrairement à d'autres, elle ne sont pas blindées d'électroniques, et fonctionnement plus simplement. L'électrosmog augmente depuis des années.

Déjà depuis plus d'un siècle nous sommes dépendants de la fée électricité pour le moindre de nos appareils alors que l'on peut se chauffer avec de l'eau chaude (chauffage central), que l'on peut faire chauffer des aliments par le gaz ou même le feu (c'est rustique, mais ça marche)...

Le mot « paysan » est parfois lancé comme une insulte, alors que la technologie n'a rien d'incompatible avec le travail de la terre ou l'élevage animal. Pire elle peut les rendre dépendant de semenciers, ces sociétés « bio-technologiques » spécialisées dans les OGM de céréales. 

Les technologies bioniques peuvent aider des amputés ou des sourds par exemple, à condition d'être (très) riche.

La mode du cloud (nuage) se répand, c'est un modèle de ressources informatiques dans lequel la puissance de calcul (CPU) et surtout l'espace de stockage (hard-drive, disque dur) sont littéralement délocalisées dans des serveurs distants, dans d'autres juridictions, souvent aux EUA. Alors que l'on peut tout-à-fait installer un serveur dans un openspace ou un garage. Une telle organisation technique requiert obligatoirement un accès Internet haut-débit... et une confiance presque aveugle en l'hébergeur... qui généralement se dédouane de nombreuses responsabilités.

dimanche 5 juin 2011 15:10

Votre article Wikipédia peut virer du fantasme au cauchemar

De nombreuses personnes rêvent d'être présentes sur cette encyclopédie en ligne, y compris des entreprises.

Attention, danger ! Vouloir faire sa promo sur Wikipédia est une grave erreur, et pas uniquement pour des raisons déontologiques.

Sur la version francophone, plusieurs centaines d'articles son créées chaque jour. Près de la moitié est supprimée le jour-même... frustrant, mais ses règles sont drastiques, notamment sur les sociétés commerciales.

WP définit des critères d'admissibilité qui incluent l'intérêt encyclopédique, l'intérêt général, les échos dans les média, et la notoriété publique. Si vous venez de vous créer, vous n'êtes donc pas globalement ou nationalement connu, "votre" article n'a pas sa place sur WP au regard de ces critères d'admissibilité. Wikipedia n'est pas du tout une tribune commerciale ou idéologique.

Et même en cas de buzz, ce n'est pas sûr que les règles de WP "accordent" à une entreprise la légitimité d'y figurer... justement parce qu'un ramdam est éphémère, et souvent anecdotique.

Le sujet des compagnies et marques sur WP est tellement sensible qu'une page y est consacrée.

Même en-dehors de toute volonté manifeste de bonne publicité, mieux vaut se tenir à distance de Wikipédia. Un article WP est quasiment inamovible, insupprimable. Si jamais l'entreprise subit une crise et que celle-ci est un tant soit peu médiatisée, des gens viendront éditer la page dans l'espoir de nuire [à sa réputation]. Objectivement ce n'est que de l'information, mais il y a des choses que l'on préféreraient voir ailleurs que sur un site à si forte crédibilité auprès des internautes et... des moteurs de recherche !

Donc être sur WP n'est pas la panacée, et pour une jeune boîte, association ou toute entité, il est préférable de ne pas y figurer.

Si vous rédigez un article Wikipédia, je vous conseille aussi d'enregistrer le code de l'article (en syntaxe MediaWiki) dans un fichier texte, pour pouvoir recréer l'article si il venait à disparaître pour des raisons non valables (cela arrive aussi, les administrateurs ne sont pas tout-puissants, il faut parfois contester et s'expliquer).

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