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dimanche 27 septembre 2015 22:30

Un site porno cité comme exemple… sur un site grand-public de DuckDuckGo

Article Safe For Work (dont la consultation est convenable au travail ou à l'école) : pas de contenu graphiquement érotique ou sexuel, ni de lien hypertexte fonctionnel vers tel espace Web, mais cela reste le thème de fond de cet article.

Duck Duck Go est un moteur de recherche états-unien axé sur le respect de l'intimité, une start-up qui avec son concurrent Ixquick (Pays-Bas) est l'une des alternatives les plus viables face à Google. C'est aussi un service très "geek" (au sens technophile/nerd), avec un système de raccourci (!bang syntax), de nombreuses fonctions intégrées (calcul mathématique, IP, petites bases de données, etc).

La firme édite plusieurs sites satellites à thématique propre & ciblant un but précis, parmi ceux-ci le dernier en date, mis en ligne en avril 2015 : PrivateBrowsingMyths.com (le site web incriminé dans le présent article), c'est-à-dire "Les Mythes de la Navigation Privée". Il dénonce -à très juste titre- pourquoi les modes dits de "navigation privée" des navigateurs Web (Opera, Firefox...) sont trompeurs, en tout cas dans leur nom. 

Pour faire simple : cettte fonctionnalité ne fait que effacer les traces (historique, cookies...) en local (sur l'ordinateur, et encore attention : uiniquement dans le dossier dédié à ce navigateur), et nulle part ailleurs. Pour les yeux extérieurs (FAI, hébergeurs de sites, éditrice, mouchards publicitaires)... cela ne change rien. Coïncidence ? J'avais écrit un article sur ce thème il y a deux ans et demi.

Ce site Web poursuit un but noble, et est une bonne initative en soi, mais lorsque l'on consulte le site (une seule longue page en fait), on arrive rapidement un exemple gênant.

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vendredi 2 mars 2012 11:27

Et les crétins, on les impose à combien ?

La crédulité des gens a des limites. Pas la bêtise... de certains candidats.

On dirait un festival électoraliste. Nos candidats à la Présidentielle 2012 sont quand même au-dessus d'une si facile bassesse, non ? 

Il y a environ une semaine, le candidat socialiste a proposé de taxer à 75% les plus hauts revenus. Et il a réussi son petit coup médiatique, le bougre : on ne parle pratiquement plus que de ça.

Quelques jours plus tard, c'est la candidate des Verts qui a fait une proposition similaire, à peine plus nuancée (deux tranches, de mémoire).

Ces deux idées ont au moins un point commun : elle sont irréalistes et peu logiques.

D'un côté, on taxe des gens à plus de la moité de leurs revenus, leur faisant "perdre de l'argent", dont ils ne pourront pas profiter, puisqu'il leur serait plus rentable de gagner moins d'argent. Un comble !

De l'autre, les services fiscaux ou des politiques s'étonnent régulièrement, naïvement, que des contribuables dissimulent des fonds à l'étranger (parfois en milliards) ou ne déclarent pas la totalité de leurs revenus, dans le but de « tomber » artificiellement dans une tranche d'imposition inférieure.

Par de tels taux d'imposition, l'Etat pousse donc les riches à la fraude, alors qu'il serait plus simple et lucratif de ne pas les imposer au-delà de la moitié de leur revenus. Il faut être logique des fois ! (Et arrêter de prendre les électeurs pour des bêtes, au passage.)

Voila pourquoi je déconseille d'imposer à plus de 50%, et je trouve relativement débiles les propositions politiques évoquées plus haut.

Si le but est de lutter contre les inégalités sociales ou de revenus, ou encore d'augmenter les recettes de l'Etat, ce n'est sans doute pas le meilleur moyen, car ces mesures ne portent que sur une très faible partie de la population. 

Voici quelques idées, qui concernent principalement la gestion de l'argent public et la rémunération de élus et hauts-fonctionnaires, certaines ne sont pas nouvelles : 

  • Augmenter les équipes du Pôle Emploi, de la CAF et des CPAM pour leur permettre de travailler efficacement.
  • Restaurer la HALDE, doubler son budget par rapport au précédent, et la rendre indépendante du pouvoir politique.
  • Augmenter le SMIC, la rémunération des intérimaires et stagiaires, en contre-partie de la précarité de leur condition. (Je suis moi-même intérimaire, je sais que je suis payé légèrement au-dessus du SMIC, même en mission de jour.)
  • Diminuer de moitié la rémunérations des élus, et supprimer les privilèges de transports gratuits et logement(s) de fonction. Ces fonctionnaires resteront bien payés, sans parler du pouvoir qui attirera toujours du monde. (Bon, sauf éventuellement la rémunération des élus des plus petites communes pour lesquels ces indemnités peuvent constituer une part importante de leur revenu, de subsistance.)
  • Vendre au moins la moitié du parc automobile de l'Etat et mutualiser le reste pour tous les ministères, Palais de l'Élysée et de Matignon, comme en Norvège. Si nos dirigeants politique veulent voyager en taxi, ils sont payés suffisamment grassement pour se le permettre. Et sinon, il y a les transports en commun, ou la marche à pieds pour les trajets courts. Surtout en pleine ville, où cela va parfois plus vite à pieds que en voiture.
  • Limiter à 5.000 euros net mensuels la retraite de tout(e) élu(e), quelques soient le nombre de mandats et leur type (député, maire...), au nom du service rendu à l'État ou la Nation, et non à leur porte-feuille ou à leurs copains industriels.
  • Payer les parlementaires sur la base du jeton de présence, pour les contraindre à assister physiquement aux débats.
  • Généraliser les peines de prison et d'inéligibilité, y compris préventive ou en attente de jugement, des délits concernant les élus, et élites financières (patrons du CAC 40...), ça les ramènera à un peu plus de réalité.

Si le but est de faire rentrer des sous dans les caisses de l'Etat, voilà quelques idées :

  • Doter le Minefi d'un outil informatique de lutte contre le caroussel de TVA, une arnaque coûtant près de 10 milliards d'euros par an à l'Etat, comme la Belgique s'en est doté.
  • Augmenter les équipes des DIRECCTE, SNDJ, Brigade financière et autres agences ou organisme de lutte contre les délinquance économique et/ou financière. (Notamment celle des entreprises, via le travail au noir.)
  • Contraindre sans dérogation possible les entreprises à publier leur bilan et comptes chaque année, sous peine d'une amende équivalente à 30% du chiffre d'affaires de l'exercice précédent (15% du CA du premier semestre dans le cas de la première année fiscale d'exercice).  L'amende n'est actuellement que de 1.500 euros, c'est-à-dire rien du tout pour une société commerciale.

vendredi 23 octobre 2009 23:57

Opération manipulation par Stéphane Dejonghe ? ! [affaire Ekinoxe Origin]

Édition 27 décembre 2011 : suite à la faillite du 2 novembre 2010, les gérants ont créé de nouvelles boîtes : Darwin distribution (devenue Kimura), Guilbert Consulting, Kreatic... et pas tous seuls : Elody Knox, Damien Poulain, Hélène Coppe, Jérémy Dupet, Caroline Hemelsdael...  y contribuent.

Édition lundi 14 décembre 2009 : la situation semble ne pas s'être améliorée. Ekinoxe Origin continue visiblement les démarchages surprenants et la vente de certains sites à Parfip. Je lance un blogue sur ces agences Web "particulières". Si vous souhaitez témoigner, veuillez plutôt me contacter par ce blogue (celui cité juste avant). Fin de l'édition.


J'ai reçu ce matin un appel de la part de Stéphane Dejonghe, co-dirigeant et commercial chez Ekinoxe Origin. il a bien compris que je suis capable de leur nuire.

Pendant 1h25, nous avons discuté de divers points de l'affaire Ekinoxe Origin. Il a aussi compris que les premières réactions face aux critiques ont été abusives. 

Il m'a livré plusieurs informations qui manquent à notre connaissance (nous les protagonistes réguliers) pour mieux comprendre les critiques. C'est gentil de me les donner, mais il aurait été préférable de les publier plus tôt, en contexte, en répondant personnellement aux critiques, sur le Web. En voici quelques-unes : 

  • Les contrats d'abonnement de site ne sont pas des contrats entre deux partis, ce sont des contrats tripartites : le client, le prestataire, et une société de leasing (crédit-bail) sont liés.
  • Ekinoxe Origin n'exclut pas totalement de laisser le droit à la diffusion du contrat, mais la société de leasing s'y oppose actuellement. 
  • Le contrat révélé sur Memoria Tenera date de plusieurs années, il n'est plus d'actualité. Un nouveau est en cours d'élaboration.

Le nouveau contrat d'abonnement n'arrivera pas avant plusieurs semaines, en raison de sa complexité :

  • il doit être valable pour la France et la Belgique, 
  • il faut nouer un partenariat avec une société de leasing, 
  • il sera même traduit en néerlandais.

Stéphane le reconnaît lui-même, ce contrat est une usine à gaz ! 

Il s'explique sur le choix de la vente par abonnement. Ce mode de facturation est un facilité de payement proposée notamment aux commerçant, artisans et PME. Ces petites entreprises ne peuvent que rarement payer plusieurs milliers d'euros d'un seul coup. (Coût habituel pour un site Web) Elles peuvent bien demander un crédit à leur banque, mais celles-ci sont actuellement frileuses (c'est partiellement vrai). Une idée qui me vient à l'instant : Ekinoxe Origin ne pourrait-elle pas accompagner le client dans la demande de prêt bancaire ? L'appuyer ?

L'abonnement est un mode de payement qui n'est pas imposé, mais beaucoup de clients le choisissent car ne peuvent payer un acompte de 30 % puis le solde de plusieurs milliers d'euros. (Méthode habituelle de payement d'une prestation informatique.) Ekinoxe Origin manque sans doute alors d'informer le client que le site ne lui appartiendra toujours pas à l'issue de l'abonnement, et que le site sera détruit si le client ne continue pas à payer. Stéphane m'a confirmé un doute : le site du traiteur Gaëtan Govaert sera supprimé si il ne paye pas après son abonnement de 400 euros par mois pendant 4 ans. Séverine et Gaêtan vont dont payer leur site au moins 19200 euros, alors qu'il n'en vaut pas la moitié. Heureusement qu'ils en sont contents et que leur chiffres d'affaire a augmenté de 75 % depuis son son lancement il y a un an.

Stéphane et moi avons rapidement évoqué la méthode "one-shot" pour la vente de ces contrats, mais je n'ai finalement pas réussi à savoir pourquoi cette prestation vendue en "one-shot" et payée en abonnement ne figure sur aucun des 3 sites Web d'Ekinoxe Origin. Nous avons surtout parlé du choix de l'abonnement comme mode de payement, et arrivés à une évidence : nous avons une divergence d'opinion. 

Je ne suis tout simplement pas d'accord avec cette méthode, qui enferme et rend le client dépendant de son prestataire et l'y enchaîne, avec la menace permanente de la destruction du site. Je ne parle même pas des tarifs que je trouve exagérés. Pour moi, un site se facture par un acompte de 30 % à la commande, suivi du solde de 70 % à la livraison. Le client devient alors propriétaire de son site et ne doit plus de comptes au prestataire.

Pourtant, le mode de l'abonnement est un élément-clé du modèle économique d'Ekinoxe Origin, Stéphane me l'a assuré. Il ne voit pas le mal à cela, c'est leur choix, et leur droit. Je leur ai toutefois conseillé de se séparer des société de leasing, car cette volonté de contrat tripartite complexifie inutilement leur contrat, et leur relation avec les clients. Cela agit également négativement sur leur cyber-réputation, puisque Ekinoxe Origin devient connue principalement pour ce type de contrat, qui n'est pas le modèle dominant dans la profession, et pas le plus pratique pour le client. Il n'est pas d'ailleurs pas non plus le seul type de contrat que propose Ekinoxe Origin. Ce choix de l'abonnement se retrouve juste que dans les locaux : les ordinateurs seraient loués, non achetés, ce qui procure aussi un avantage fiscal. 

Ekinoxe Origin dévoilera partiellement son SGC (développement interne) dans les semaines à venir, montrant son travail sur cet outil livré avec de nombreux sites. D'après les fonctionnalités décrites, certaines seraient inédites. Ekinoxe Origin n'est dévoile pas plus par peur de plagiat, ce que je comprend si les fonctionnalités décrites sont réelles. 

Ekinoxe Origin a lancé une FAQ, elle est ouverte aux remarques constructives et aux questions. Les plaignants peuvent aussi utiliser l'adresse de courriel relation@ekinoxe.com. Stéphane a vraiment tenu à dénouer la crise, mais j'attend de pied ferme des faits. 

Quelque soient les actions d'Ekinoxe Origin dans les semaines à venir, il y aura des rebondissements dans les jours qui suivent, annoncent plusieurs protagonistes. Dans tous les cas, cette société co-gérée avec Thomas Delaere et Laurent Guilbert, devra faire ses preuves.

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