Aller à la recherche

Recherche

Votre recherche de gestion a donné 3 résultats.

vendredi 2 mars 2012 11:27

Et les crétins, on les impose à combien ?

La crédulité des gens a des limites. Pas la bêtise... de certains candidats.

On dirait un festival électoraliste. Nos candidats à la Présidentielle 2012 sont quand même au-dessus d'une si facile bassesse, non ? 

Il y a environ une semaine, le candidat socialiste a proposé de taxer à 75% les plus hauts revenus. Et il a réussi son petit coup médiatique, le bougre : on ne parle pratiquement plus que de ça.

Quelques jours plus tard, c'est la candidate des Verts qui a fait une proposition similaire, à peine plus nuancée (deux tranches, de mémoire).

Ces deux idées ont au moins un point commun : elle sont irréalistes et peu logiques.

D'un côté, on taxe des gens à plus de la moité de leurs revenus, leur faisant "perdre de l'argent", dont ils ne pourront pas profiter, puisqu'il leur serait plus rentable de gagner moins d'argent. Un comble !

De l'autre, les services fiscaux ou des politiques s'étonnent régulièrement, naïvement, que des contribuables dissimulent des fonds à l'étranger (parfois en milliards) ou ne déclarent pas la totalité de leurs revenus, dans le but de « tomber » artificiellement dans une tranche d'imposition inférieure.

Par de tels taux d'imposition, l'Etat pousse donc les riches à la fraude, alors qu'il serait plus simple et lucratif de ne pas les imposer au-delà de la moitié de leur revenus. Il faut être logique des fois ! (Et arrêter de prendre les électeurs pour des bêtes, au passage.)

Voila pourquoi je déconseille d'imposer à plus de 50%, et je trouve relativement débiles les propositions politiques évoquées plus haut.

Si le but est de lutter contre les inégalités sociales ou de revenus, ou encore d'augmenter les recettes de l'Etat, ce n'est sans doute pas le meilleur moyen, car ces mesures ne portent que sur une très faible partie de la population. 

Voici quelques idées, qui concernent principalement la gestion de l'argent public et la rémunération de élus et hauts-fonctionnaires, certaines ne sont pas nouvelles : 

  • Augmenter les équipes du Pôle Emploi, de la CAF et des CPAM pour leur permettre de travailler efficacement.
  • Restaurer la HALDE, doubler son budget par rapport au précédent, et la rendre indépendante du pouvoir politique.
  • Augmenter le SMIC, la rémunération des intérimaires et stagiaires, en contre-partie de la précarité de leur condition. (Je suis moi-même intérimaire, je sais que je suis payé légèrement au-dessus du SMIC, même en mission de jour.)
  • Diminuer de moitié la rémunérations des élus, et supprimer les privilèges de transports gratuits et logement(s) de fonction. Ces fonctionnaires resteront bien payés, sans parler du pouvoir qui attirera toujours du monde. (Bon, sauf éventuellement la rémunération des élus des plus petites communes pour lesquels ces indemnités peuvent constituer une part importante de leur revenu, de subsistance.)
  • Vendre au moins la moitié du parc automobile de l'Etat et mutualiser le reste pour tous les ministères, Palais de l'Élysée et de Matignon, comme en Norvège. Si nos dirigeants politique veulent voyager en taxi, ils sont payés suffisamment grassement pour se le permettre. Et sinon, il y a les transports en commun, ou la marche à pieds pour les trajets courts. Surtout en pleine ville, où cela va parfois plus vite à pieds que en voiture.
  • Limiter à 5.000 euros net mensuels la retraite de tout(e) élu(e), quelques soient le nombre de mandats et leur type (député, maire...), au nom du service rendu à l'État ou la Nation, et non à leur porte-feuille ou à leurs copains industriels.
  • Payer les parlementaires sur la base du jeton de présence, pour les contraindre à assister physiquement aux débats.
  • Généraliser les peines de prison et d'inéligibilité, y compris préventive ou en attente de jugement, des délits concernant les élus, et élites financières (patrons du CAC 40...), ça les ramènera à un peu plus de réalité.

Si le but est de faire rentrer des sous dans les caisses de l'Etat, voilà quelques idées :

  • Doter le Minefi d'un outil informatique de lutte contre le caroussel de TVA, une arnaque coûtant près de 10 milliards d'euros par an à l'Etat, comme la Belgique s'en est doté.
  • Augmenter les équipes des DIRECCTE, SNDJ, Brigade financière et autres agences ou organisme de lutte contre les délinquance économique et/ou financière. (Notamment celle des entreprises, via le travail au noir.)
  • Contraindre sans dérogation possible les entreprises à publier leur bilan et comptes chaque année, sous peine d'une amende équivalente à 30% du chiffre d'affaires de l'exercice précédent (15% du CA du premier semestre dans le cas de la première année fiscale d'exercice).  L'amende n'est actuellement que de 1.500 euros, c'est-à-dire rien du tout pour une société commerciale.

vendredi 4 juin 2010 15:02

Non Apple, pas besoin de ton Safari pour le HTML 5

La société Apple a mis en ligne une série de démonstrations des possibilités du HTML 5.

HTML 5 est la prochaine version du langage de balisage hypertexte (alias HTML), actuellement en version 4.01. Le développement du HTML 5 se fera jusqu'en 2022, mais les navigateurs ont déjà commencé à reconnaître ce langage et l'implanter (pouvoir l'afficher).

Plus précisément, ce sont les moteurs de rendu qui commencent à implanter HTML 5, de même que CSS 3, prochaine version du langage CSS. Un moteur de rendu est le principal composant logiciel d'un navigateur, puisque c'est lui qui gère directement l'affichage des pages Web. 

Il existe moins de moteurs de rendu que de navigateurs, car certains moteurs de rendu sont utilisés par plusieurs navigateurs :

  • Gecko équipe Firefox et Camino,
  • Webkit est celui de Safari et Chrome
  • Presto est celui développé pour Opera,
  • Trident est le moteur d'Internet Explorer.

Des démonstrations fermées

Ces démonstrations techniques sont disponible via la page www.apple.com/html5. Lorsque vous cliquez sur l'une des vignettes menant à une démo, voici ce que vous voyez :

Capture d'écran de cette page, après un clic sur une vignette

Extrait du message en sur-impression :

Vous devrez télécharger Safari pour voir cette démo.

En préambule de ces vignettes figure le message suivant :

Les démos ci-dessous montrent comment la dernière version du navigateur Web "Safari" par Apple, les nouveaux Macs, et les nouveaux appareils mobiles d'Apple, supportent tous les possibilités d'HTML 5, CSS 3 et JavaScript [un langage qui permet de rendre interactive des pages Web, NDT]. Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. Mais bientôt d'autres navigateurs modernes profiteront de ces même standards Web - et des choses extraordinaires qu'il permettent aux webdesigners.

Apple vous pousse donc à installer son navigateur, suggérant que lui seul permet de voir ces démos.

J'ai essayé avec Iron, qui utilise le même moteur de rendu (Webkit), mais j'ai été redirigé vers la page www.apple.com/html5, sans doute via le script browserdetect.js. Apple empêche donc de consulter ces (ses ?) démos via un autre navigateur.

Les problèmes de cette approche

Apple tente de faire croire que seul son navigateur permet de voir ses démos, voire de lire des pages Web codées en HTML 5. La phrase Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. est réductrice : tous les navigateurs n'offrent pas autant de support du HTML 5.

Il est vrai que Webkit est un des moteurs les plus avancés, et donc un de ceux qui interprètent le mieux HTML 5. Mais les autres ne sont pas "nuls" sur ce point : tous les moteurs de rendu travaillent continuellement à afficher correctement les futures versions des langages HTML et CSS.

Apple prétend promouvoir un standard ouvert (HTML), mais conditionne cette expérience de navigation par l'usage de son produit, sans ouverture à la concurrence (Firefox, Opera...). Apple oublie que si son navigateur permet de lire aussi bien des pages en HTML 5, c'est avant tout grâce au travail des développeurs de Webkit, et non des développeurs de Safari !

Comme tous les fabricants de navigateurs, Apple est tributaire du développement du moteur de rendu (compatibilité avec les langages, interprétation du Javascript voire sa compilation...) qui équipe son navigateur, pour promouvoir ce dernier (stabilité, configurabilité, gestion des données personnelles, performances...).

Il faut également savoir que Safari est un logiciel à source fermée, et même privateur. On ne sait pas tout du fonctionnement de Safari et il nous est interdit de nous y intéresser (étudier le logiciel, le bidouiller, etc).

Par cette limitation débile (des démonstrations consultables uniquement dans un logiciel), Apple nous rappelle aussi la balkanisation du Web qui régnait il y a quelques années.

Ressources

Raccourci vers ce billet : http://minu.me/2hnh .

mercredi 18 novembre 2009 16:48

Laisser les gens se défouler sur son site, ça vaut mieux pour la réputation

En cas de critiques les concernant, certains éditeurs ou modérateurs peuvent avoir la réaction de fermer les commentaires ou toute possibilité d'expression de leur propre site. C'est une mauvaise idée.

Voici les raisons pour lesquelles il est préférable de laisser les critiques s'exprimer sur son propre site, notamment pour sa réputation Web

  1. on concentre les critiques en un seul endroit : pas de parasitage sur d'autres sites,
  2. on peut répondre individuellement aux posteurs,
  3. on peut leur répondre personnellement en privé (grâce à l'adresse courriel fournie),
  4. on témoigne d'un esprit d'ouverture (acceptation des critiques et invitation au dialogue),
  5. on connait mieux les posteurs (adresse IP, URL référante, configuration...),
  6. on peut manipuler la page qui héberge les critiques (déréférencement, changement de titre, etc),
  7. on peut rediriger les visiteurs de ladite page (via une bonne ergonomie).

Lire la suite...

Page top