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samedi 5 septembre 2015 20:50

Ces "naïades" quasi-nues pour attirer le chaland (ou cacher l'indigence scénaristique ?)

Cet été 2015 au moins 2 ou 3 films qui y sont sortis, montraient dans leur bande-annonce une scène qui *Y* devient trop fréquente : une femme en bikini sort de l'eau, vers des hommes ou à la vue directe de ceux-ci. En plan rapproché (tête-hanches) pour les spectateurs/trices, bien sûr.

Loin d'être une scène spectaculaire ni (sans doute) importante dans le film, son intégration dans la bande-annonce en dit long sur le film et sa stratégie de promotion.

Pourquoi j'en parle, et pourquoi est-ce un problème que ces images se retrouvent de plus en plus souvent dans un trailer ? Parce que c'est sexiste, très certainement. Il peut y avoir des vraies bonnes raisons *dans le film* mais j'en doute, et a fortiori dans une bande-annonce...

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vendredi 2 mars 2012 11:27

Et les crétins, on les impose à combien ?

La crédulité des gens a des limites. Pas la bêtise... de certains candidats.

On dirait un festival électoraliste. Nos candidats à la Présidentielle 2012 sont quand même au-dessus d'une si facile bassesse, non ? 

Il y a environ une semaine, le candidat socialiste a proposé de taxer à 75% les plus hauts revenus. Et il a réussi son petit coup médiatique, le bougre : on ne parle pratiquement plus que de ça.

Quelques jours plus tard, c'est la candidate des Verts qui a fait une proposition similaire, à peine plus nuancée (deux tranches, de mémoire).

Ces deux idées ont au moins un point commun : elle sont irréalistes et peu logiques.

D'un côté, on taxe des gens à plus de la moité de leurs revenus, leur faisant "perdre de l'argent", dont ils ne pourront pas profiter, puisqu'il leur serait plus rentable de gagner moins d'argent. Un comble !

De l'autre, les services fiscaux ou des politiques s'étonnent régulièrement, naïvement, que des contribuables dissimulent des fonds à l'étranger (parfois en milliards) ou ne déclarent pas la totalité de leurs revenus, dans le but de « tomber » artificiellement dans une tranche d'imposition inférieure.

Par de tels taux d'imposition, l'Etat pousse donc les riches à la fraude, alors qu'il serait plus simple et lucratif de ne pas les imposer au-delà de la moitié de leur revenus. Il faut être logique des fois ! (Et arrêter de prendre les électeurs pour des bêtes, au passage.)

Voila pourquoi je déconseille d'imposer à plus de 50%, et je trouve relativement débiles les propositions politiques évoquées plus haut.

Si le but est de lutter contre les inégalités sociales ou de revenus, ou encore d'augmenter les recettes de l'Etat, ce n'est sans doute pas le meilleur moyen, car ces mesures ne portent que sur une très faible partie de la population. 

Voici quelques idées, qui concernent principalement la gestion de l'argent public et la rémunération de élus et hauts-fonctionnaires, certaines ne sont pas nouvelles : 

  • Augmenter les équipes du Pôle Emploi, de la CAF et des CPAM pour leur permettre de travailler efficacement.
  • Restaurer la HALDE, doubler son budget par rapport au précédent, et la rendre indépendante du pouvoir politique.
  • Augmenter le SMIC, la rémunération des intérimaires et stagiaires, en contre-partie de la précarité de leur condition. (Je suis moi-même intérimaire, je sais que je suis payé légèrement au-dessus du SMIC, même en mission de jour.)
  • Diminuer de moitié la rémunérations des élus, et supprimer les privilèges de transports gratuits et logement(s) de fonction. Ces fonctionnaires resteront bien payés, sans parler du pouvoir qui attirera toujours du monde. (Bon, sauf éventuellement la rémunération des élus des plus petites communes pour lesquels ces indemnités peuvent constituer une part importante de leur revenu, de subsistance.)
  • Vendre au moins la moitié du parc automobile de l'Etat et mutualiser le reste pour tous les ministères, Palais de l'Élysée et de Matignon, comme en Norvège. Si nos dirigeants politique veulent voyager en taxi, ils sont payés suffisamment grassement pour se le permettre. Et sinon, il y a les transports en commun, ou la marche à pieds pour les trajets courts. Surtout en pleine ville, où cela va parfois plus vite à pieds que en voiture.
  • Limiter à 5.000 euros net mensuels la retraite de tout(e) élu(e), quelques soient le nombre de mandats et leur type (député, maire...), au nom du service rendu à l'État ou la Nation, et non à leur porte-feuille ou à leurs copains industriels.
  • Payer les parlementaires sur la base du jeton de présence, pour les contraindre à assister physiquement aux débats.
  • Généraliser les peines de prison et d'inéligibilité, y compris préventive ou en attente de jugement, des délits concernant les élus, et élites financières (patrons du CAC 40...), ça les ramènera à un peu plus de réalité.

Si le but est de faire rentrer des sous dans les caisses de l'Etat, voilà quelques idées :

  • Doter le Minefi d'un outil informatique de lutte contre le caroussel de TVA, une arnaque coûtant près de 10 milliards d'euros par an à l'Etat, comme la Belgique s'en est doté.
  • Augmenter les équipes des DIRECCTE, SNDJ, Brigade financière et autres agences ou organisme de lutte contre les délinquance économique et/ou financière. (Notamment celle des entreprises, via le travail au noir.)
  • Contraindre sans dérogation possible les entreprises à publier leur bilan et comptes chaque année, sous peine d'une amende équivalente à 30% du chiffre d'affaires de l'exercice précédent (15% du CA du premier semestre dans le cas de la première année fiscale d'exercice).  L'amende n'est actuellement que de 1.500 euros, c'est-à-dire rien du tout pour une société commerciale.

mercredi 23 juillet 2008 11:22

L'histoire racontée par William Rookwood dans V pour Vendetta (avec sous-titres)

J'ai récemment revu le film "V pour Vendetta" de James McTeigue, sortie en 2005.

Ce film relate la lutte et la vengeance d'un homme contre le gouvernement dictatorial britannique. L'histoire se passe en 2038, la population vit dans la peur, qui a été créé dans le but de manipuler le peuple et a fait remporter les élections au parti conservateur.

L'un des faits marquants de cet homme est une prise d'otage dans le studio de la télévision, ce qui entraine une enquête. Au cours de celle-ci, l'inspecteur Finch va à la rencontre d'un informateur nommé William Rookwood. Durant ce rendez-vous, celui-ci explique à l'inspecteur comment le pays en est arrivé à sa situation actuelle.

Voici la vidéo :

Lire la vidéo sur DailyMotion, télécharger la vidéo (format Avi, 50 Mo). Version anglophone, sans sous-titre, sur YouTube.

Retranscription de la version francophone :

William Rookwood : Vous êtes assez près, Inspecteur.

Inspecteur Finch : On n'est pas enregistré.

Rookwood : Désolé, mais un homme dans ma situation ne survit qu'en prenant toutes les précautions.

Finch : Vous avez des infos à nous donner ?

Rookwood : Nan, vous possédez déjà les informations. Vous avez chaque nom, chaque date en tête.

Ce que vous voulez, ce qui vous fait défaut, c'est une histoire.

Finch : Une histoire peut être vraie ou fausse.

Rookwood : Je vous laisse en juger par vous-même, Inspecteur.

Notre histoire commence comme souvent les histoires de ce genre, avec un jeune politicien plein d'avenir.

Il est profondément croyant et aussi membre du parti conservateur.

Il est plus qu'obstiné de nature et n'a aucun respect pour le processus politique.

Plus il aquiert de pouvoir, plus son fanatisme s'affiche et plus ses partisans deviennent agressifs.

Finalement, son parti initie un projet spécial, au nom de la sécurité nationale.

Ce projet au début passe pour être de la recherche en arme biologique et se poursuit sans aucune limitation de budget.

Alors que son but véritable est le pouvoir.

Une hégémonie totale, absolue.

Le projet toutefois prend fin de façon brutale.

Mais les efforts des protagonistes n'ont pas été vains : une nouvelle technique de guerre est née, du sang de l'une des victimes.

Imaginez un virus, le plus terrifiant qui puisse exister et ensuite imaginez que vous et vous seul ayez le remède.

Si votre but ultime est le pouvoir, comment utiliser au mieux une telle arme ?

C'est ici que dans notre histoire le loup sort du bois.

C'est un homme, apparemment sans conscience, pour qui la fin justifie toujours les moyens.

Et c'est lui qui suggère que leur cible ne devrait pas être un ennemi du pays mais plutôt le pays lui-même.

Pour maximiser l'effet de l'attaque, trois cibles sont choisies : une école, une station de métro et un centre d'épuration.

Plusieurs centaines de morts dès les première semaines.

Journaliste : Nous apprenons que Three Waters a bien été contaminée.

Journaliste : Les autorités font tout pour endiguer l'extension meurtrière du virus.

Journaliste : ... a déclenché une vague de destructions dans les stations de métro.

Rookwood : Alimentées par les média, la peur et la panique se répandent rapidement, déchirant et divisant le pays, jusqu'à ce qu'enfin le but véritable devienne évident.

Avant les crises de Sainte Mary, personne n'aurait pu prédire le résultat des élections de cette année-là, personne.

Et ensuite, peu après les élections, voilà qu'advint un miracle.

Certains crurent à une intervention divine, mais c'était l'œuvre d'une compagnie pharmaceutique contrôlée par certains membres du Parti qui devinrent tous scandaleusement riches.

Un homme et plusieurs extrémistes ont droit à un procès, sont condamnés et éxécutés pendant qu'un mémorial est élevé pour canoniser leurs victimes.

Mais le résulat final, le vrai génie de ce plan était la peur.

La peur devint l'instrument suprême de ce gouvernement et le moyen pour notre jeune politicien de se faire nommer pour tenir le poste nouvellement créé de Haut-Chancelier.

Le reste, comme on dit, appartient à l'Histoire.

Finch : Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?

Rookwood : Je suis toujours en vie, ça vous suffit ?

Finch : Très bien. Nous voudrions vous mettre sous protection policière, M. Rookwood.

Rockwood : Oh, je n'en doute pas un instant.

Mais si vous voulez cet enregistrement, vous devez faire tout ce que je vous demande.

Mettez Creedy sous surveillance 24h/24. Quand je serai sûr qu'il ne peut pas se gratter le nez sans que vous le sachiez, je vous recontacterai.

D'ici là, ciao.

Finch : Rockwood !

Pourquoi vous n'avez pas parlé avant ?
Qu'est-ce que vous attendiez ?

Rookwood : Mais vous, Inspecteur. J'avais besoin de vous.

Télécharger le fichier de sous-titres (format SubRip, 7 Ko).

Merci à l'outil embed2object pour la validation du code HTML de la vidéo.

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