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vendredi 4 juin 2010 15:02

Non Apple, pas besoin de ton Safari pour le HTML 5

La société Apple a mis en ligne une série de démonstrations des possibilités du HTML 5.

HTML 5 est la prochaine version du langage de balisage hypertexte (alias HTML), actuellement en version 4.01. Le développement du HTML 5 se fera jusqu'en 2022, mais les navigateurs ont déjà commencé à reconnaître ce langage et l'implanter (pouvoir l'afficher).

Plus précisément, ce sont les moteurs de rendu qui commencent à implanter HTML 5, de même que CSS 3, prochaine version du langage CSS. Un moteur de rendu est le principal composant logiciel d'un navigateur, puisque c'est lui qui gère directement l'affichage des pages Web. 

Il existe moins de moteurs de rendu que de navigateurs, car certains moteurs de rendu sont utilisés par plusieurs navigateurs :

  • Gecko équipe Firefox et Camino,
  • Webkit est celui de Safari et Chrome
  • Presto est celui développé pour Opera,
  • Trident est le moteur d'Internet Explorer.

Des démonstrations fermées

Ces démonstrations techniques sont disponible via la page www.apple.com/html5. Lorsque vous cliquez sur l'une des vignettes menant à une démo, voici ce que vous voyez :

Capture d'écran de cette page, après un clic sur une vignette

Extrait du message en sur-impression :

Vous devrez télécharger Safari pour voir cette démo.

En préambule de ces vignettes figure le message suivant :

Les démos ci-dessous montrent comment la dernière version du navigateur Web "Safari" par Apple, les nouveaux Macs, et les nouveaux appareils mobiles d'Apple, supportent tous les possibilités d'HTML 5, CSS 3 et JavaScript [un langage qui permet de rendre interactive des pages Web, NDT]. Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. Mais bientôt d'autres navigateurs modernes profiteront de ces même standards Web - et des choses extraordinaires qu'il permettent aux webdesigners.

Apple vous pousse donc à installer son navigateur, suggérant que lui seul permet de voir ces démos.

J'ai essayé avec Iron, qui utilise le même moteur de rendu (Webkit), mais j'ai été redirigé vers la page www.apple.com/html5, sans doute via le script browserdetect.js. Apple empêche donc de consulter ces (ses ?) démos via un autre navigateur.

Les problèmes de cette approche

Apple tente de faire croire que seul son navigateur permet de voir ses démos, voire de lire des pages Web codées en HTML 5. La phrase Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. est réductrice : tous les navigateurs n'offrent pas autant de support du HTML 5.

Il est vrai que Webkit est un des moteurs les plus avancés, et donc un de ceux qui interprètent le mieux HTML 5. Mais les autres ne sont pas "nuls" sur ce point : tous les moteurs de rendu travaillent continuellement à afficher correctement les futures versions des langages HTML et CSS.

Apple prétend promouvoir un standard ouvert (HTML), mais conditionne cette expérience de navigation par l'usage de son produit, sans ouverture à la concurrence (Firefox, Opera...). Apple oublie que si son navigateur permet de lire aussi bien des pages en HTML 5, c'est avant tout grâce au travail des développeurs de Webkit, et non des développeurs de Safari !

Comme tous les fabricants de navigateurs, Apple est tributaire du développement du moteur de rendu (compatibilité avec les langages, interprétation du Javascript voire sa compilation...) qui équipe son navigateur, pour promouvoir ce dernier (stabilité, configurabilité, gestion des données personnelles, performances...).

Il faut également savoir que Safari est un logiciel à source fermée, et même privateur. On ne sait pas tout du fonctionnement de Safari et il nous est interdit de nous y intéresser (étudier le logiciel, le bidouiller, etc).

Par cette limitation débile (des démonstrations consultables uniquement dans un logiciel), Apple nous rappelle aussi la balkanisation du Web qui régnait il y a quelques années.

Ressources

Raccourci vers ce billet : http://minu.me/2hnh .

dimanche 27 septembre 2009 11:03

Tentative d'intimidation par l'agence Ekinoxe Origin (Roubaix)

Édition 2 du 10 avril 2010 : l'agence surprenante le fait désormais un procès, avec la participation de plusieurs employé-e-s (Julie Tabard, Céline Leffondre, Sébastien Hoge, Hélène Coppe, Stéphane Swaenepoel, Frédéric Belaid, Jérémy Dupet) qui ont rédigé une attestation ou écrit un email.

 Édition mercredi 21 octobre : la version dupliquée de cette article [ Ekinoxe Origin m'envoit ses avocats (cabinet Jean-Pierre Vandamme)] a été supprimé suite à une demande d'Ekinoxe Origin (ou un de ses employés). Cette même personne a aussi demandé la suppression de la page Quelques explications sur la stratégie de référencement d'Ekinoxe Origin qui n'est qu'un duplicata de l'article du même nom sur ce blogue. Paperblog a refusé cette suppression car l'article leur semblait informatif et donc légitime.


Article d'origine

Jeudi soir, je reçois un courriel du cabinet Jean-Pierre Vandamme du Barreau de Lille. Ce courriel est vide ! Il comporte en fait deux pièces jointes, deux fichiers PDF. Ce cabinet a été mandaté par la société Ekinoxe Origin de Laurent GUILBERT, Thomas DELAERE et Stéphane DEJONGHE

Ce que Ekinoxe Origin (via Jean-Pierre Vandamme) me reproche

Il me reproche : 

  • d'être l'auteur de messages diffamatoires et injurieux contre Ekinoxe Origin,
  • de [me] [livrer] parallèlement à une véritable campagne de dénigrement contre Ekinoxe Origin, 
  • de "[publier] régulièrement, sur différents blogs, dont le [mien], des messages visant exclusivement la société [Ekinoxe Origin], et aux termes desquels [je tiens] des propos diffamatoires", 
  • d'indiquer que "de nombreux messages accuseraient l'entreprise d'arnaque à la vente de sites Web gratuits" dans l'article "Ekinoxe Origin enferme des clients dans un contrat abusif", 
  • de diriger contre Ekinoxe Origin chaque message que je créé, et de le dupliquer sur tous les blogues où j'interviens, 
  • d'"avoir manifestement  l'intention de dénigrer [Ekinoxe Origin] et de nuire à ses intérêts", 
  • d'avoir "également diffusé sur Friendfeed.com un message intitulé « Ekinoxe Origin emprisonne des clients dans un honteux contrat d'hébergement Web à prix astronomique »" qui revoit sur "[mon] blog lepost.fr".

Je vous passe les autres petits reproches. Il joint à son courrier une capture d'écran de la requête "ekinoxe lepost" sur Google "où l'on peut très distinctement relever le nom des différents sites sur lesquels [j'ai] laissé les même messages contre [Ekinoxe Origin]".

La demande du cabinet Jean-Pierre Vandamme Avocats SCP

Je suis mis en demeure de : 

  • "supprimer ces messages et pour l'avenir, de cesser ce comportement", 
  • "supprimer ou faire supprimer ces messages figurant sur la liste jointe à la présente [lettre], ainsi que sur [mes] sites Internet et blogs personnels et en particulier le site http://blogue.mathiaspoujolrost.net/perso/ et en tout état de cause, de cesser immédiatement tous propos diffamatoires, injurieux, dénigrants et/ou destinés à jeter le discrédit sur la société [Ekinoxe Origin]".

Sinon, il menace d'engager sans délai une procédure judiciaire, pour obtenir la suppression des messages, la condamnation à payer de dommages et intérêts, outre les frais de procédure. 

Ses arguments

Il met en avant l'article 29 de la Loi du 29 juillet 1881

Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure.

C'est à peu près tout. A part les faits de l'article cité juste avant, il juge ma conduite peu honnête et loyale, tout en faisant du zèle.

Ma réaction face à cette mise en demeure pour Ekinoxe Origin

D'abord, foncer lire les deux billets Blogueurs et Responsabilité Reloaded et Que faire quand on reçoit un courrier d'avocat chez Maître Eolas.

Bon, vous avez compris, MM.Thomas DELAERE, Stéphane DEJONGHE et Laurent GUILBERT n'aiment pas du tout mon billet de promotion pour celui "Le contrat qu’ont signé les clients d’Ekinoxe !" sur le blogue Memoria Tenere. Pourtant, mon billet "Ekinoxe Origin enferme des clients dans un contrat abusif" a été écrit comme un résumé de la situation, pour que ceux qui ne sont pas au courant de l'affaire Ekinoxe Origin puissent comprendre l'intérêt de la révélation des scans de contrats. Il n'a pas spécialement pour but de dénigrer ou accuser à tort.

Il faut bien s'entendre sur le terme "diffamation". Je l'entend surtout au sens de "accusation sans fondement ni justification, dans le but de dénigrer". Mon article regorge de sources et de références ! Ce n'est pas ce qui manque. Des sources diverses et variées dont le contrat "d'abonnement & de location de pack informatique et Internet", qui est authentique puisque Ekinoxe Origin n'a jamais contesté son authenticité (y compris interrogée directement), et qu'un autre client le confirme

Je m'efforce d'informer les consommateurs sur des pratiques honteuses de cette société. Les nombreux messages qui accusent l'entreprise d'escroquerie à la vente de sites Web dits gratuits existent bel et bien. Il y en a de nombreux dans les 5 pages du sujet "Appel à témoin contre Ekinoxe Origin" sur le forum lesarnaques.com, sans compter les témoignages de clients sur Internet, dont dans des articles de presse. Dans anciens employés témoignent eux aussi du côté obscur de certains dirigeants d'Ekinoxe Origin. 

Je n'indique pas que les dirigeants d'Ekinoxe Origin mentent. Ceci est un mauvais raccourci. J'ai dit "Notamment, deux intervenants "redactriceekinoxe" et "developpeurekinoxe" ont répondu sur plusieurs points mais en mentant parfois.". J'évoque ici l'affirmation du développeur selon lequel "EKINOXE Origin NE FAIT PAS DE SITE STATIQUE", alors que le contrat, page 4 (article 11) décrit que le site "comportera un minimum de 5 (cinq) pages fixes quand il ne comportera pas de base de donnée"... sans aucune limite supérieure précise (cela peut-être 8 pages, comme 12, 20 ou 50). Cela reste très flou. La rédactrice, quant à elle, affirme qu'Ekinoxe Origin attache "beaucoup d'importance à la satisfaction de [ses] clients", mais des témoignages font états de longues période d'attente pour du "SAV".

Je ne tente pas de "[me] livrer à une analyse du contrat [...] de manière à jeter le discrédit sur la société". J'en ai extrait quelques unes des nombreuses clauses que je trouve abusives. D'un côté, c'est bien sûr subjectif, mais d'un autre, je pense pouvoir facilement trouver des gens qui seront d'accord avec moi.

Je reconnais que la réputation d'Ekinoxe Origin a été entaché. Il y a aussi pu avoir de la confusion avec d'autres entreprises du même genre, telle Cortix. Ce pourquoi j'ai effacé des messages, notamment les relais sur Friendfeed et les captures sur Webshotspro. Si je retire des messages, c'est aussi parce que je n'ai absolument pas les moyens d'un procès contre Ekinoxe Origin. Mieux encore que la suppression de plusieurs messages, j'offre à Ekinoxe Origin la rédaction de son article sur Wikipédia. Mon article "Ekinoxe Origin enferme des clients dans un contrat abusif" constituera la base de cet article. Sur Wikipédia au moins, Ekinoxe pourra rectifier la vérité si cela n'est pas le cas, et surtout, elle ne pourra pas nous accuser (ceux qui dénoncent ses pratiques incriminées) de dénigrement, calomnie ou injure.

Je ne vais sûrement pas arrêter d'informer le public, elle ne gagne qu'une bataille, mais tout réfléchi, il aurait peut-être été mieux de n'être critiqué que sur des blogues, car les articles de Wikipédia sont quasiment inamovibles, et leur historique très précise disponible à tout moment. Je dois donc pour l'avenir me contenter des faits, juste les faits, mais suis convaincu que ces derniers suffiront à prévenir le danger, et rétablir la vérité.

Notes

D'autres personnes auraient été mises en demeure en même temps que moi. Visiblement, l'intimidation fait partie de mode de communication de Stéphane DEJONGHE, Laurent GUILBERT et Thomas DELAERE.

Selon Wikipédia, une mise en demeure doit comporter un délai d'exécution. Ce n'est pas le cas ici (pour le retrait de contenu), sauf pour la cessation de mes activités de contestation : immédiatement.

La prestation en question ici (site web offert en échange du payement de l'hébergement à prix excessif) ne figure sur aucun des nombreux sites web officiels d'Ekinoxe Origin.

Pendant ce temps là, Cortix a encore fait une victime. (Cortix "propose" la même prestation.)

Une association a été montée pour se défendre de telles sociétés : l'Association de Défense Contre les Abus des Prestataires de l'Internet (ADCAPI).

Ce billet a été édité le 28 septembre pour ne plus contenu de propos diffamatoires. 

samedi 22 août 2009 21:20

Quelques explications sur la stratégie de référencement d'Ekinoxe Origin

Édition mercredi 21 octobre 2009  : Ekinoxe Origin (ou un de ses employés) est intervenue auprès de Paperblog pour demander la suppression de la version dupliquée de cet article. Paperblog a refusé cette suppression car l'article leur semblait informatif et donc légitime. Merci à Paperblog.

Édition mardi 18 janvier 2011 : Ekinoxe Origin a été liquidé le 2 novembre par le Tribunal de Commerce de Roubaix. Une nouvelle société, Darwin Distribution, présente de troublantes ressemblances avec Ekinoxe Origin. Je n'en ai pas complètement fini avec cette société ni les autres agences "one shot", puisque je n'ai pas été dédommagé de mon assignation en référé par Ekinoxe Origin, et que 'ai encore deux procès en cours contre Xxxxxxx.

Fin des éditons.  


Ekinoxe Origin est une agence Web basée à Roubaix, avec des implantions dans d'autres villes. 

Parmi les prestations classiques, elle offre des sites gratuitement à des PME ou TPE, moyennant des frais d'hébergement de plusieurs dizaines d'euros par mois. C'est là qu'arrive le problème : pour un tel (petit) site, 50 € par an suffisent à financer l'hébergement ! 

Les clients qui ont souscrit à cette offre ne sont pas spécialistes du Web, et ont cédé au discours commercial des vendeurs. Leur méthode est éprouvée : RDV chez le prospect, présentation de l'offre (parfois sous forme de "partenariat"), argumentation pendant plusieurs heures (jusqu'à 3 ou 4), demande de signature du contrat le jour-même. 

Souvent, le prospect signe sur-le-champ, sans se rendre compte le lendemain qu'il payera 100 € ou 200 € (parfois plus) chaque mois pendant... 24 à 48 mois. Coût total du site Internet : plusieurs milliers d'euros alors que la création d'un tel site ne coûte pas plus de 1500 euros ! Etant donnée que c'est une prestation contractée dans un cadre professionnel, le client ne bénéficie pas de délai de rétractation. 

De nombreuses personnes se sont faites avoir par cette méthode, n'ayant pas pris la peine de lire le contrat à tête reposée, hors de la vue du commercial, et sans se donner de délai de réflexion. Elles commencent alors à se plaindre, utilisant souvent le mot "arnaque" pour désigner l'opération commerciale dont elles ont été la cible. Elles forment aussi des associations ou collectifs. 

Malheureusement pour elles, les rédacteurs de ces récits (notamment des blogueurs) et leurs hébergeurs, la société Ekinoxe Origin veille de façon très attentive sur son nom. Elle (Ekinoxe Origin) n'hésite pas à demander la modération (la censure) de contenu qu'elle juge calomnieux, voire à faire fermer des sujets de discussion ou blogue entier

Ce billet traite de la stratégie de référencement utilisée par la société pour contrer ces plaintes en ligne, principalement sur la requête "ekinoxe arnaque". Il est destiné en premier lieu à un lectorat non technicien ni technophile. Précision : malgré les nombreuses plaintes en justice, la société n'a jamais été condamné (pour l'instant). 

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