Aller à la recherche

Recherche

Votre recherche de mit a donné 9 résultats.

dimanche 5 juin 2011 15:10

Votre article Wikipédia peut virer du fantasme au cauchemar

De nombreuses personnes rêvent d'être présentes sur cette encyclopédie en ligne, y compris des entreprises.

Attention, danger ! Vouloir faire sa promo sur Wikipédia est une grave erreur, et pas uniquement pour des raisons déontologiques.

Sur la version francophone, plusieurs centaines d'articles son créées chaque jour. Près de la moitié est supprimée le jour-même... frustrant, mais ses règles sont drastiques, notamment sur les sociétés commerciales.

WP définit des critères d'admissibilité qui incluent l'intérêt encyclopédique, l'intérêt général, les échos dans les média, et la notoriété publique. Si vous venez de vous créer, vous n'êtes donc pas globalement ou nationalement connu, "votre" article n'a pas sa place sur WP au regard de ces critères d'admissibilité. Wikipedia n'est pas du tout une tribune commerciale ou idéologique.

Et même en cas de buzz, ce n'est pas sûr que les règles de WP "accordent" à une entreprise la légitimité d'y figurer... justement parce qu'un ramdam est éphémère, et souvent anecdotique.

Le sujet des compagnies et marques sur WP est tellement sensible qu'une page y est consacrée.

Même en-dehors de toute volonté manifeste de bonne publicité, mieux vaut se tenir à distance de Wikipédia. Un article WP est quasiment inamovible, insupprimable. Si jamais l'entreprise subit une crise et que celle-ci est un tant soit peu médiatisée, des gens viendront éditer la page dans l'espoir de nuire [à sa réputation]. Objectivement ce n'est que de l'information, mais il y a des choses que l'on préféreraient voir ailleurs que sur un site à si forte crédibilité auprès des internautes et... des moteurs de recherche !

Donc être sur WP n'est pas la panacée, et pour une jeune boîte, association ou toute entité, il est préférable de ne pas y figurer.

Si vous rédigez un article Wikipédia, je vous conseille aussi d'enregistrer le code de l'article (en syntaxe MediaWiki) dans un fichier texte, pour pouvoir recréer l'article si il venait à disparaître pour des raisons non valables (cela arrive aussi, les administrateurs ne sont pas tout-puissants, il faut parfois contester et s'expliquer).

vendredi 4 juin 2010 15:02

Non Apple, pas besoin de ton Safari pour le HTML 5

La société Apple a mis en ligne une série de démonstrations des possibilités du HTML 5.

HTML 5 est la prochaine version du langage de balisage hypertexte (alias HTML), actuellement en version 4.01. Le développement du HTML 5 se fera jusqu'en 2022, mais les navigateurs ont déjà commencé à reconnaître ce langage et l'implanter (pouvoir l'afficher).

Plus précisément, ce sont les moteurs de rendu qui commencent à implanter HTML 5, de même que CSS 3, prochaine version du langage CSS. Un moteur de rendu est le principal composant logiciel d'un navigateur, puisque c'est lui qui gère directement l'affichage des pages Web. 

Il existe moins de moteurs de rendu que de navigateurs, car certains moteurs de rendu sont utilisés par plusieurs navigateurs :

  • Gecko équipe Firefox et Camino,
  • Webkit est celui de Safari et Chrome
  • Presto est celui développé pour Opera,
  • Trident est le moteur d'Internet Explorer.

Des démonstrations fermées

Ces démonstrations techniques sont disponible via la page www.apple.com/html5. Lorsque vous cliquez sur l'une des vignettes menant à une démo, voici ce que vous voyez :

Capture d'écran de cette page, après un clic sur une vignette

Extrait du message en sur-impression :

Vous devrez télécharger Safari pour voir cette démo.

En préambule de ces vignettes figure le message suivant :

Les démos ci-dessous montrent comment la dernière version du navigateur Web "Safari" par Apple, les nouveaux Macs, et les nouveaux appareils mobiles d'Apple, supportent tous les possibilités d'HTML 5, CSS 3 et JavaScript [un langage qui permet de rendre interactive des pages Web, NDT]. Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. Mais bientôt d'autres navigateurs modernes profiteront de ces même standards Web - et des choses extraordinaires qu'il permettent aux webdesigners.

Apple vous pousse donc à installer son navigateur, suggérant que lui seul permet de voir ces démos.

J'ai essayé avec Iron, qui utilise le même moteur de rendu (Webkit), mais j'ai été redirigé vers la page www.apple.com/html5, sans doute via le script browserdetect.js. Apple empêche donc de consulter ces (ses ?) démos via un autre navigateur.

Les problèmes de cette approche

Apple tente de faire croire que seul son navigateur permet de voir ses démos, voire de lire des pages Web codées en HTML 5. La phrase Tous les navigateurs n'offrent pas ce support. est réductrice : tous les navigateurs n'offrent pas autant de support du HTML 5.

Il est vrai que Webkit est un des moteurs les plus avancés, et donc un de ceux qui interprètent le mieux HTML 5. Mais les autres ne sont pas "nuls" sur ce point : tous les moteurs de rendu travaillent continuellement à afficher correctement les futures versions des langages HTML et CSS.

Apple prétend promouvoir un standard ouvert (HTML), mais conditionne cette expérience de navigation par l'usage de son produit, sans ouverture à la concurrence (Firefox, Opera...). Apple oublie que si son navigateur permet de lire aussi bien des pages en HTML 5, c'est avant tout grâce au travail des développeurs de Webkit, et non des développeurs de Safari !

Comme tous les fabricants de navigateurs, Apple est tributaire du développement du moteur de rendu (compatibilité avec les langages, interprétation du Javascript voire sa compilation...) qui équipe son navigateur, pour promouvoir ce dernier (stabilité, configurabilité, gestion des données personnelles, performances...).

Il faut également savoir que Safari est un logiciel à source fermée, et même privateur. On ne sait pas tout du fonctionnement de Safari et il nous est interdit de nous y intéresser (étudier le logiciel, le bidouiller, etc).

Par cette limitation débile (des démonstrations consultables uniquement dans un logiciel), Apple nous rappelle aussi la balkanisation du Web qui régnait il y a quelques années.

Ressources

Raccourci vers ce billet : http://minu.me/2hnh .

mercredi 18 novembre 2009 16:48

Laisser les gens se défouler sur son site, ça vaut mieux pour la réputation

En cas de critiques les concernant, certains éditeurs ou modérateurs peuvent avoir la réaction de fermer les commentaires ou toute possibilité d'expression de leur propre site. C'est une mauvaise idée.

Voici les raisons pour lesquelles il est préférable de laisser les critiques s'exprimer sur son propre site, notamment pour sa réputation Web

  1. on concentre les critiques en un seul endroit : pas de parasitage sur d'autres sites,
  2. on peut répondre individuellement aux posteurs,
  3. on peut leur répondre personnellement en privé (grâce à l'adresse courriel fournie),
  4. on témoigne d'un esprit d'ouverture (acceptation des critiques et invitation au dialogue),
  5. on connait mieux les posteurs (adresse IP, URL référante, configuration...),
  6. on peut manipuler la page qui héberge les critiques (déréférencement, changement de titre, etc),
  7. on peut rediriger les visiteurs de ladite page (via une bonne ergonomie).

Lire la suite...

- page 2 de 3 -

Page top